Pourquoi écrit-on arobase au lieu d’utiliser son symbole ?
L’utilisation du terme ‘arobase’ pour désigner le symbole @ trouve ses racines dans l’histoire des communications électroniques. En France, ce mot est adopté pour sa simplicité phonétique et sa clarté, facilitant ainsi la communication orale et écrite. Les personnes non familières avec le symbole peuvent rapidement comprendre de quoi il s’agit, évitant ainsi les ambiguïtés.
Ce terme est aussi ancré dans la culture francophone, où la francisation de termes étrangers est courante. En préférant ‘arobase’ à la simple mention du symbole @, on conserve la richesse de la langue tout en s’adaptant aux nouvelles technologies.
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Plan de l'article
Les origines et l’histoire du symbole
L’histoire de l’arobase remonte au Moyen-Âge, période durant laquelle les moines copistes l’utilisaient pour simplifier leur travail. En fusionnant les caractères du mot latin ‘ad’, signifiant ‘à’, ils ont créé ce symbole qui allait traverser les siècles. On trouve les premières traces de l’arobase dans des manuscrits de cette époque.
De l’usage médiéval à l’ère moderne
L’arobase servait principalement à indiquer le prix des marchandises. Par exemple, un scribe pouvait écrire ‘5 @ 1 florin’ pour signifier cinq unités à un florin chacune. Cette utilisation est restée courante jusqu’à l’époque moderne, où l’arobase a trouvé une nouvelle vie avec l’avènement des adresses e-mail.
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La renaissance avec l’email
En 1971, l’ingénieur américain Ray Tomlinson choisit l’arobase pour séparer le nom de l’utilisateur de celui du serveur dans les adresses e-mail. Ce choix n’était pas anodin : le symbole, peu utilisé dans le langage courant, réduisait les risques de confusion tout en étant facilement accessible sur les claviers.
Les autres symboles et leur contexte
L’esperluette (&), autre symbole hérité des moines copistes, a aussi survécu mais avec une fonction différente, notamment dans les noms commerciaux et les abréviations. L’arobase, quant à elle, a su s’adapter aux nouvelles technologies tout en gardant une trace de son passé médiéval.
La Bibliothèque Nationale de France et des chercheurs comme Berthold Louis Ullman ont documenté ces évolutions, confirmant l’origine médiévale du symbole et son utilisation continue dans divers contextes.
Pourquoi ce signe et d’où vient-il ?
L’arobase, aussi connu sous le nom de queue de singe, doit sa popularité moderne à Ray Tomlinson. En 1971, cet ingénieur américain a choisi ce symbole pour séparer le nom de l’utilisateur de celui du serveur dans les adresses e-mail. La décision de Tomlinson n’était pas fortuite : l’arobase, peu utilisé dans le langage courant, minimisait les chances de confusion tout en étant facilement accessible sur les claviers.
La documentation et les hypothèses
La Bibliothèque Nationale de France a documenté l’origine de l’arobase, confirmant ses premières utilisations au Moyen-Âge. Les moines copistes l’ont employé dans des manuscrits pour indiquer le prix des marchandises. En fusionnant les caractères du mot latin ‘ad’, signifiant ‘à’, ils ont créé ce symbole, destiné à simplifier leur travail de copie.
Les recherches de Berthold Louis Ullman
Le linguiste Berthold Louis Ullman, interrogé par la Bibliothèque Nationale de France, a proposé une hypothèse sur l’origine de l’arobase. Selon ses recherches, ce symbole était utilisé pour indiquer une unité de mesure, notamment dans le commerce. Les travaux d’Ullman et les archives de la bibliothèque offrent un éclairage précieux sur l’évolution et la pérennité de ce signe au fil des siècles.
Utilisation contemporaine
Aujourd’hui, l’arobase est omniprésent dans la communication professionnelle et sur les réseaux sociaux. Des plateformes comme Twitter et Facebook l’emploient pour mentionner des utilisateurs, renforçant ainsi son rôle central dans les interactions numériques. La protection contre les spams a aussi popularisé l’utilisation des crochets autour de l’arobase, une pratique courante pour éviter les collecteurs automatiques de courriels.
Améliorer la lisibilité et l’accessibilité
L’utilisation de l’arobase dans les adresses e-mail a transformé la communication numérique. Composée de trois éléments — identifiant de l’utilisateur, nom de domaine et arobase pour la jointure — l’adresse e-mail est devenue un standard incontournable.
Les spams représentent une nuisance pour les utilisateurs. Pour contrer cette menace, l’utilisation de crochets autour de l’arobase est une pratique courante. Cette méthode protège les adresses e-mail des robots collecteurs de spams.
Les réseaux sociaux ont aussi adopté l’arobase pour mentionner des utilisateurs. Sur des plateformes comme Twitter et Facebook, l’arobase joue un rôle central dans les interactions. Elle permet de notifier directement les utilisateurs, facilitant ainsi la communication professionnelle et personnelle.
- Twitter : utilise l’arobase pour mentionner des utilisateurs et le hashtag pour regrouper des thématiques.
- Facebook : adopte l’arobase pour mentionner des utilisateurs dans les publications et les commentaires.
La protection et la lisibilité de l’arobase sont des enjeux majeurs dans un monde numérique en constante évolution. Les pratiques telles que l’utilisation des crochets et l’adoption par les réseaux sociaux renforcent son rôle central dans la communication moderne.